Alors que le secteur agricole traverse une crise profonde depuis plusieurs mois,
l’imminence de la signature de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur suscite de vives inquiétudes au sein de la profession.
Les normes environnementales et sanitaires appliquées dans les pays du Mercosur ne correspondent pas aux exigences imposées aux producteurs européens : le marché unique risque d’être inondé par des produits de piètre qualité, vendus à des coûts dérisoires.
Cela menace non seulement la survie de nos agriculteurs, qui peinent déjà à vivre du fruit de leur travail, mais aussi la santé des consommateurs et l’environnement, avec un risque accru de déforestation en Amazonie ou dans le Cerrado.
Face à cette menace, j’ai interpellé Madame Sophie Primas, ministre déléguée chargée du commerce extérieur, à l’occasion de la séance des questions au gouvernement, pour rappeler avec force notre opposition à la signature de cet accord commercial, de manière à préserver la compétitivité de la Ferme France, dans l’intérêt de nos agriculteurs et de notre souveraineté alimentaire et de nos agriculteurs et de notre souveraineté alimentaire.
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